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S’il est une constatation flagrante, c’est que tout s’accélère. Les cycles se raccourcissent, les attentes des clients sont plus nombreuses, les interconnections et la complexité des systèmes s’accroissent. Et comment s’organiser pour faire face à ces nouveaux enjeux, dont les prémices se sont déclarées avec l’ubérisation ? Cette notion est entrée dans le langage commun en peu de temps et met chaque organisation sous la pression de nouveaux compétiteurs qui peuvent arriver à tout moment avec de nouvelles façons de faire. Les processus sont le socle opérationnel du fonctionnement de l’entreprise, que ce soit en interne, mais aussi dans la relation avec les clients et les fournisseurs.

Comme le montre une récente étude du CXP, 85% des répondants estiment que la transformation numérique que l’on vit actuellement a un impact direct sur les processus à court terme. Dès lors, il est urgent de s’organiser, et pour aller plus vite, gagner en réactivité, développer les nouvelles applications qui supportent les nouveaux modèles, impliquer les métiers et l’informatique dans l’évolution du système d’information pour répondre aux demandes en constante évolution.

Dans ce cadre, si la DSI est la garante de la bonne marche du système d’information, elle doit aussi évoluer pour implémenter le nouveau business model de l’entreprise et outiller le métier pour aller plus vite avec des méthodes adaptées, comme par exemple l’approche low-code, les méthodes agiles, le design thinking… La même étude montre que seulement 35% des répondants utilisent des solutions spécifiques pour l’optimisation des processus.

Or si l’on met en œuvre une plateforme de BPM, ces approches innovantes permettent de changer d’échelle et de produire des applications plus nombreuses, avec des cycles plus courts et plus faciles à maintenir, tout en garantissant cependant un niveau de qualité élevé. Dans cet environnement de gestion explicite de processus, la modélisation devient un élément clé de la formalisation des besoins du métier.

Ces modèles, basés sur un standard établi (BPMN), sont compréhensibles par tous. Les processus modélisés deviennent un outil de communication efficace que l’informatique va pouvoir s’approprier et ainsi produire les applications qui seront par essence conformes aux modèles exprimés. Avec ces outils collaboratifs, finis les cycles en V, fini l’effet tunnel avec ses spécifications détaillées. Les maîtres-mots sont réactivité, adaptabilité, agilité… En travaillant main dans la main, le métier et l’informatique produisent rapidement des applications au centre desquelles les clients ont toute leur place.

En s’organisant ainsi, la DSI augmente sa maturité vis-à-vis des attentes du métier ( Business-Led IT) et adapte son approche pour se mettre au service de leurs clients internes. Tout en restant dans son rôle, notamment pour l’intégration au système d’information, elle produit avec eux les outils nécessaires au support de la transformation numérique de leur entreprise. Par la même occasion, elle évite les écueils du «  shadow IT » et décuple ses capacités de production, tant en nombre qu’en rapidité.